lundi 24 novembre 2008

Tagada Tagada voilà l'Armada...

Beau millésime 2008 lorsqu'on est espagnol, amoureux de sa mère patrie et amateur de sports aussi divers que victorieux. (Comme moi, HAHA)
Si tout le monde le voyait venir, et personne, sauf quelques courageux journalistes sportifs n'osait l'affirmer, cette année est celle de l'Espagne. Eh bien oui, avec cette dernière victoire en coupe Davis, cela se confirme: L'Euro, le Basket, Nadal, le Giro, Le Tour de France, La coupe Davis et j'en passe et des pas mûres comme on dit.

La fierté durant tant d'années ravalée, l'orgueil brimé par les défaites injustes ou humiliantes, tout cela est effacé par un but contre l'allemagne, un coup droit contre l'argentine, ou un coup de pédale rageur ( et propre??). Pour un pays comme l'Ibérie, qui n'est rien sans ses héros, sans ses sportifs porteurs des espoirs et des haines populaires -Il faut savoir que l'économie de l'Espagne va très bien selon le gouvernement et même l'UE, que son développement et son rayonnement culturel sont exemplaires mais que tout le monde s'en fout dans et en dehors de la péninsule-.

Mais alors voilà, "on a tout gagné cette année, c'est vraiment nous les meilleurs", voilà ce qui plait à l'espagnol moyen, se venger des autres meilleurs d'avant, qu'il critiquait à tort ou raison (à raison en fait) et ainsi justifier ses victoires à base d'arguments lentement mais sûrement mûris et préparés pendant des décénnies de frustrations sportives et de pénaltys ratés.

Cette année, la victoire et son lot de fanfaronnades ont retrouvé leur place dans le folklore espagnol. On peut à nouveau sans se tromper, les traiter de pleuple fier, expansif, bruyant et insolemment orgueilleux.
Et ce qui rend l'espagnol particulièrement heureux, c'est que tout le monde s'accorde à dire que c'est mérité. -Mérité-, le mot et son contraire sont les plus utilisés par les amateurs de sport espagnols. Il faut savoir que tout ce qui s'est passé avant 2008 était immérité et profondément injuste. Mais aujourd'hui, c'est mérité, c'est la juste récompense aux efforts fournis, selon l'ibère.
Il faut avouer que l'orgueil n'est pas grand chose si personne ne vous le flatte un petit peu, et si par dessus le marché ce sont les français et les anglais qui vous caressent dans le sens du poil, il est normal de ronronner de plaisir tout en lisannt les commentaires ditirambiques de la presse mondiale.

Enfin bref, c'est nous qu'on gagne tout!, c'est nous qu'on est les meilleurs et pis c'est tout!!

Olé..oléoléoléoléoléoléolé.......




voilà.

4 commentaires:

  1. On aurait aussi pu citer Saul Craviotto et Carlos Perez, beaux vainqueurs de Kayak biplace K2 500 m aux JO de Pékin...

    Et puis il paraît qu'Hussein Bolt adore la Paella, qu'Alain Bernard a passé des vacances sur la Costa Blanca et que Lewis Hamilton a eu une aventure avec une Madrilène!

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  2. c'est vrai que l'Espagne c'est pas que le sport, c'est aussi un art de vivre qui déteint sur tout les grands champions....

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  3. Bein moi j'ai longtemps cru que Sinval était spingouin... peut-être à cause de son prénom. Comme quoi même les non espagnols peuvent gonfler (à leur échelle) le drapeau ibère... dans le coeur des ignares.... Viva españa

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  4. Pour les véritables ignares, ceux qui ne connaissent pas José Sinval, ce fut un joueur magique et généreux qui fit le bonheur du FC Servette de Genève de 86 à 95 et l'un des premiers attaquants brésiliens à pouvoir occuper tous les postes de l'attaque avec la même efficacité.

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