jeudi 5 février 2009

PSG-BORDEAUX 0-3

vendredi 23 janvier 2009

De retour

Me revoilà donc pour vous chanter de ma plus belle voix les faits de société et d'y mêler ma touche personnelle et sportive. (ouh là, suis un peu rouillé moi niveau tournures de phrases...)



Toud d'abord, un grand Big-Up au Camp Nou, stade de Barcelone que j'ai eu la chance de visiter et qui prouve bien que la ferveur existe encore et que l'on peut avoir les larmes aux yeux devant 22 types en short...Certains parlent de cathédrale de football pour ces grands édifices et ils ne sont pas loin de la vérité si l'on considère le nombre de gens qui y prient tous les saints connus et méconnus lorsque leur équipe est menée au score, ou si l'on pense aux nombreux cantiques meuglés dans les travées et qui sont censés conforter une foi soi-disant à toute épreuve mais qui de dimanche en dimanche peut sé dégonfler comme un type qui arriverait à la poste et prendrait le numéro 263 alors que le 17 est en train d'être servi.


Voilà pour le Big-Up.


Ensuite, en cette période trouble de crise, de doute, pendant laquelle le monde du sport pense à se serrer la ceinture, voire à quitter la compétition ( AIG, Honda, kawasaki, etc), je voudrais me faire porteur de joie et de bonnes nouvelles.



Le sport n'est pas mort, ou alors peut-être un peu du côté du "Dakargentine" ( Merci Gérard Holz pour le plus mauvais titre de course du monde), où le grands groupes pétroliers se sont donnés rendez-vous pour aller polluer et dévaster des régions encore vierges.

Le sport ne subit pas la crise si l'on pense aux milliards des Abu Dhabi globe trotters ( ça, c'est de moi) qui achètent clubs de foot et terrains de golf à travers le monde et se servent du sport comme d'un jouet et oublient que ce n'est qu'un jeu.

Le sport reste un exemple, sauf peut-être à Madrid, où le président du sacro-saint club Merengue a fait accepter son budget par sa propre soeur et d'autres amis à lui qu'il a fait passer pour ses actionnaires du club.

Bon ben en fait pour les bonnes nouvelles vous repasserez parce que lorsque j'ouvre un journal sportif ou pas sportif d'ailleurs, j'y vois la même chose: des types pleins aux As qui font ce qu'ils veulent et les autres qui font ce qu'ils peuvent...

Bonne année!!



Donc Voilà

jeudi 27 novembre 2008

le juste milieu

J'aimerais ce soir vous parler du milieu.
Le milieu, qui comme son nom ne l'indique pas n'est pas un centre, mais qui peut être offensif, défensif, droit ou gauche - à noter qu'il peut fort bien être gaucher, adroit et voter Ségolène...
Le milieu, c'est ce joueur qui n'a pas vraiment réussi à savoir s'il préférait tenter de marquer des buts - comme le font les attaquants - et souvent échouer lamentablement alors que "nom d'un chien, la caisse était vide, t'as les pieds carrés ou quoi !!!" ou alors tenter d'empêcher ces derniers d'en foutre un au fond, à l'instar des défenseurs, ces types que l'on compare parfois à une passoire, ou dans le meilleur des cas à un mur de béton...
Le milieu, donc, c'est ce type indispensable sur un terrain de foot qui arrive à faire la jonction entre des individualistes obnubilés par faire entrer une sphère dans un rectangle de 7m32 sur 2m44 et des ersatz de douanier suisse qui ne veulent laisser passer personne.
le milieu, c'est le 'créateur', celui qui 'ouvre des espaces', celui qui 'fait le décalage'....



oui, bon, ça va, j'étais milieu, quand je jouais au foot.....
mais aussi, on avait déjà un gardien, alors !!!




pour illustrer mon propos, un petit dessin réalisé dans le train...

lundi 24 novembre 2008

Tagada Tagada voilà l'Armada...

Beau millésime 2008 lorsqu'on est espagnol, amoureux de sa mère patrie et amateur de sports aussi divers que victorieux. (Comme moi, HAHA)
Si tout le monde le voyait venir, et personne, sauf quelques courageux journalistes sportifs n'osait l'affirmer, cette année est celle de l'Espagne. Eh bien oui, avec cette dernière victoire en coupe Davis, cela se confirme: L'Euro, le Basket, Nadal, le Giro, Le Tour de France, La coupe Davis et j'en passe et des pas mûres comme on dit.

La fierté durant tant d'années ravalée, l'orgueil brimé par les défaites injustes ou humiliantes, tout cela est effacé par un but contre l'allemagne, un coup droit contre l'argentine, ou un coup de pédale rageur ( et propre??). Pour un pays comme l'Ibérie, qui n'est rien sans ses héros, sans ses sportifs porteurs des espoirs et des haines populaires -Il faut savoir que l'économie de l'Espagne va très bien selon le gouvernement et même l'UE, que son développement et son rayonnement culturel sont exemplaires mais que tout le monde s'en fout dans et en dehors de la péninsule-.

Mais alors voilà, "on a tout gagné cette année, c'est vraiment nous les meilleurs", voilà ce qui plait à l'espagnol moyen, se venger des autres meilleurs d'avant, qu'il critiquait à tort ou raison (à raison en fait) et ainsi justifier ses victoires à base d'arguments lentement mais sûrement mûris et préparés pendant des décénnies de frustrations sportives et de pénaltys ratés.

Cette année, la victoire et son lot de fanfaronnades ont retrouvé leur place dans le folklore espagnol. On peut à nouveau sans se tromper, les traiter de pleuple fier, expansif, bruyant et insolemment orgueilleux.
Et ce qui rend l'espagnol particulièrement heureux, c'est que tout le monde s'accorde à dire que c'est mérité. -Mérité-, le mot et son contraire sont les plus utilisés par les amateurs de sport espagnols. Il faut savoir que tout ce qui s'est passé avant 2008 était immérité et profondément injuste. Mais aujourd'hui, c'est mérité, c'est la juste récompense aux efforts fournis, selon l'ibère.
Il faut avouer que l'orgueil n'est pas grand chose si personne ne vous le flatte un petit peu, et si par dessus le marché ce sont les français et les anglais qui vous caressent dans le sens du poil, il est normal de ronronner de plaisir tout en lisannt les commentaires ditirambiques de la presse mondiale.

Enfin bref, c'est nous qu'on gagne tout!, c'est nous qu'on est les meilleurs et pis c'est tout!!

Olé..oléoléoléoléoléoléolé.......




voilà.

lundi 17 novembre 2008

Les 4 prénoms...

...ou ces grands noms qui sont finalement des doubles prénoms. Abel avait déjà pointé du doigt ce phénomène, et je profite de l'actualité sportive, de mon goût pour les lignes musclées et de la requête de Pat pour vous livrer deux petites images pas drôles mais que voulez-vous, le Congrès de Reims est terminé. Voici donc Alain Bernard et Gilles Simon...

jeudi 13 novembre 2008

Au galop qu'il revient...

Le naturel revient, il profite que je sois cloué au lit, le genou dans la glace et le moral dans les chaussettes pour refaire surface.
Je reste chez moi, je regarde la télé, et le seul truc qui me divertit dans la boîte à images, c'est le sport.
Donc on ( je, en fait) va reparler de sport, et de football (encore?!) en particulier.
Cette semaine, partout en Europe, c'est la Coupe: une compétition oú tout le monde à théoriquement sa chance, surtout les petites équipes.

C'est d'elles dont je veux parler aujourd'hui, les petites équipes, les petits joueurs, semi-amateurs ou semi-pros, on ne sait vraiment.
Ils ont en commun une vie comme la mienne à côté du football, l'envie de faire mordre la poussière à des stars surpayées et des jambes qui ne suivent pas forcément tous les dimanches.

Ces petits clubs sont l'essence même du sport, ils sont l'espoir que nous portons tous au fond de nos chaussures à crampons, l'espoir d'une minute de gloire, d'un but, d'un stade de 30'000 places ou d'une photo dans un journal local.
La Coupe, une compétition qui permet à ces petits clubs de se montrer, de défier les kadors et parfois de créer la surprise comme L'union Sportive Irún contre le grand Real de Madrid ce mardi. ( HAHAHA!)
C'est cette victoire qui me pousse à rendre hommage aux équipes dites modestes, en commençant par leurs supporters qui se pressent dans des stades vétustes et restent debout dans le froid pour le plaisir de voir jouer un ami, un cousin contre les gars du village d'en face ou l'association sportive rivale.
Les vrais supporters, prêts à tout supporter, à tout subir, en attendant le jour de gloire, l'apothéose, le 132ème de finale de la Coupe contre un club huppé, un adversaire qui tout à coup devient une sorte de Goliath, un match qui métamorphose le dentiste ou le facteur du village en libéro rugueux ou en alier virevoltant pendant 90 minutes.

Rien que d'en parler, cela me donne la chair de poule, et je suis sûr que vous aussi, vous sentez cette tension propre aux grands matchs, aux rencontres magiques et transcendantes.

Je pense que l'esprit de la Coupe, l'esprit du combat inégal pendant lequel tout devient possible est une des valeurs les plus saines du sport et de la société en général ( Huhu, j'adore le moment oú je généralise une valeur du sport et j'apparais comme un messie en survêtement, prêchant la bonne parole sifflet à la bouche).
Bref, un coup de chapeau aux petites équipes, avec lequelles nous souffrons chaque week-end et qui, une fois l'an pour les plus vaillantes, nous offrent l'instant magique et remplissent de fierté nos petits coeurs meurtris par la médiocrité d'une ou plusieurs saisons passées dans le ventre mou d'une obscure division régionale.

Bon , c'est un peu mélo tout ça mais ça me fait tellement plaisir lorsque le sport redescend un peu sur terre et que l'on peut se dire dans les vestiaires ou dans les tribunes que les gars en face, tout millionaires ou internationaux qu'ils soient, "ont deux bras deux jambes comme nous" et que tout est possible.

Alors, à tous les fans de sportifs de seconde zone: -Ne lachez pas l'affaire!! Sans vous , sans ces équipes méconnues qui emplissent vos conversations de bistrot, le sport ne serait qu'un spectacle absurde, un jouet ridicule pour des Berlusconi et autres rois du pétrole-.

Voilà.

Pendant ce temps, dans le Golfe de Gascogne...




...les solitaires font le dos rond sur leurs coquilles de noix.

jeudi 6 novembre 2008

Yes we maybe can

Alors maintenant on est content, Obama est président et tout va mieux. "Ouf c'est le président noir qui a été élu", ai-je entendu encore aujourd'hui; comme si ce simple fait, cette simple pigmentation prouvait que les Etats-Unis, en fn de compte ne sont pas si terribles que ça, comme si les people d'outre-atlantique avaient bien rempli leur rôle humanitaire pendant les milliers de spots sarcastico-publicitaires qu'ils ont tourné, comme si l'Amérique venait de se réveiller enfin d'un long sommeil dans lequel l'aurait plongé Ronald Reagan il y a de cela des décénnies.

Je suis plus sceptique.

Nous avons été spectateurs d'une élection sans précédent certes, mais surtout au niveau de la médiatisation de celle-ci. Le plus gros budget jamais mis en oeuvre fut celui de la campagne de Barack Obama, comparable, à l'échelle de la France, à la campagne de Sarkozy ( c'est dire...) Des artistes de tout poil qui se mobilisent pour le candidat du "changement" et même l'Afrique noire qui soulève des fonds avec l'espoir de retombées positives plus qu'illusoires.
Je suis comme beaucoup j'attends de voir et je critiquerai après, néanmoins, ce que l'on peut dire et redire c'est que depuis un moment les Etats-Unis mettent le monde entier dans la merde et que ce président ultra-populaire doit maintemant prouver au niveau mondial autant qu'au niveau de son pays qu'il peut tout changer très vite et sauver l'humanité en péril financier (les riches, donc) mis aussi aider l'humanité en détresse réelle (les autres) avec sa seule force de persuasion.

Lourde tâche donc qui incombe à ce bonhomme qui inspire la confiance et qui, comme le dit une femme sur trois dans mon pays -"à l'air sympa"-.
Et bien moi je me réjouis de voir ça, l'homme le plus sympatique du monde, l'homme qui d'après la presse aurait réalisé le rêve de Matin Luther King (rôôôô, qu'il est fort), qui doit sauver le monde très. très vite.
Je suis comme tout le monde, je me pose souvent la question de la présence de deux seuls partis majeurs aux Etats-Unis, je me demande ou se cache la politique sociale et responsable au sein de grands mots comme Républicain ou Démocrate.
Je suis comme tout le monde, je ne sais pas. On n'en sait rien excepté que c'est mieux si Obama est président que si c'est l'autre, c'est plus "sympa", et c'est un "homme bien" donc c'est mieux.

Je dis ça parce que j'en ai marre de cette pâmoison devant un président élu comme tous les autres, à coups de millions de dollars et de dances ridicules sur des plateaux télévisés. Oui,Barack Obama est le premier ci, le premier ça, il semble super, il a l'air gentil, mais surtout on ne le connaît pas, ni lui ni sa politique, ses promesses électorales exceptées.
Ce que l'on sait par contre c'est que le problème actuel, global et incontrôlable, est trop gros pour un seul homme, noir ou blanc, démocrate ou républicain, "sympa" ou pas sympa.

Voilà.

BARACKOUDA -suite-

ou "2e effet Kiss cool" lorsque le 20 janvier, il faudra faire face à un très lourd héritage...




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mercredi 5 novembre 2008

M. et Mme Afrite ont un fils... *



* ©Julien Cupelin pour la blague